Les outils connectés pour piloter la fer Les outils connectés pour piloter la fertilisation évoluent

Avant de s’appeler N-Pilot sous les couleurs de Borealis, c’est le fabricant d’engrais GPN, filiale du groupe pétrolier français, qui commercialisait l’outil utilisant la réflectance des cultures, le GPN-Pilot. Plusieurs concurrents coexistent aujourd’hui pour proposer un pilotage de la fertilisation azotée à partir de ce principe de capteur. Si des solutions s’utilisent toujours manuellement et à pied sur la culture, d’autres sont intégrées au passage du distributeur d’engrais pour une utilisation immédiate. Dans le cas de mesures effectuées à pied avec géolocalisation, les données relevées sont synchronisées immédiatement ou non sur smartphone ou ordinateur. Au préalable, un étalonnage sur une bande de cultures surfertilisée est nécessaire. Employés sur céréales à paille, les appareils pourront très bientôt être utilisés sur colza. Depuis quelques mois, Claas, Kuhn ou encore Yara proposent un dispositif similaire embarqué. Celui-ci est porté via un attelage trois points ou disposé sur la casquette de cabine du tracteur.

Pour se lancer

L’équipement nécessaire est constitué du capteur lui-même et de l’interface informatique proposant la dose localisée, voire la carte de modulation.

Pour les versions embarquées, l’équipement est plus lourd car il implique plus de matériel (attelage, etc.), le traitement de l’information et l’épandage. Une rampe supportant les capteurs peut être nécessaire. De même qu’un logiciel pour effectuer la modulation à partir des signaux de réflectance.

L’épandeur doit lui aussi être pourvu d’équipement, à savoir la coupure de section, avec éventuellement une compatibilité Isobus. À défaut la régulation devra être effectuée manuellement.

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